Informations et conseils relatifs aux obsèques : que faut-il connaitre sur la crémation ?

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L’inhumation est le mode d’obsèques le plus connu. Cependant, actuellement, la crémation séduit de plus en plus les citoyens. Mais qu’est-ce que c’est ? Et quelles sont les règles à suivre ?

Crémation : c’est quoi au juste ?

La crémation est une pratique de plus en plus courante en France, notamment dans les grandes villes. D’ailleurs, elle a été autorisée depuis 1889. L’Église catholique ne l’a accepté qu’en 1963 alors que la religion protestante l’a toléré depuis 1898. Pour le bouddhisme et l’hindouisme, la crémation est obligatoire à chaque obsèques. Toutefois, elle est interdite par les juifs et l’islam.

La crémation ou incinération est une technique funéraire qui consiste à incinérer le corps d’un défunt dans un crématorium privé ou public (un établissement spécialisé). Le corps de la personne décédée sera en effet brûlé et réduit en cendre. Ensuite, ces cendres seront placées dans une urne et seront enterrées ou dispersées. Certaines familles les exposent dans un columbarium.

Mais pourquoi la crémation séduit les familles ? Parce que cette technique funéraire présente des avantages indéniables :

La famille n’aura pas à organiser des pratiques religieuses Les rituels sont simples C’est un choix plus respectueux de l’environnement Le tarif de crémation est plus abordable que l’inhumation

Enfin, l’organisation de la cérémonie peut se faire selon les derniers souhaits du défunt ou de la famille : choix de la décoration, de la musique, des textes…

Attention ! La crémation est réalisée dans un crématorium uniquement. Pour plus de détails sur le sujet, rendez-vous sur  www.guide-deuil.com

Quels sont les règlements concernant la crémation ?

En France, tout comme l’inhumation, l’incinération du corps du défunt doit avoir lieu au moins 24 heures et au plus tard 6 jours après le décès, en dehors des jours fériés et du dimanche. De plus, une autorisation d’incinérer est obligatoire. Pour l’obtenir, il faudrait rédiger une demande écrite et y joindre un certificat médical attestant le décès de la personne.

Par ailleurs, la famille devra prévoir un cercueil : sans cercueil, sans crémation ! Et avant la fermeture du cercueil, la présence de la police est indispensable. Elle aura pour rôle de vérifier l’identité du défunt et de sceller le cercueil.

Pour le déroulement de la crémation, c’est la famille qui prendra toutes les décisions nécessaires. Mais dans la majorité des cas, la durée de crémation n’excède pas 2 heures. Une urne sera par la suite remise à la famille. Cette dernière peut après disperser les cendres en pleine nature, dans le jardin du crématorium ou dans une propriété privée. Sinon, elle peut décider  de l’inhumer dans un columbarium, dans une cavurne ou dans un caveau. En revanche, la loi interdit la conservation de l’urne à domicile.

Attention ! Si vous envisagez de transporter l’urne à l’étranger, vous avez besoin d’une autorisation de la préfecture et de réunir tous les documents exigés par le pays de destination. Si vous avez une question sur la crémation, le responsable du crématorium peut vous éclairer.

Combien prévoir pour la crémation ?

Le cout de crémation n’est pas figé. Il rassemble :

Les frais de crématorium ou redevance de crémation : puisque la crémation se déroulera au crématorium, il vous facturera tout le processus, dès la réception du cercueil jusqu’à la remise de l’urne. Le tarif pratiqué peut varier d’un crématorium à l’autre. D’où il convient de faire une petite comparaison avant de se lancer les frais des pompes funèbres : le prix de cercueil pour crémation, de l’urne, des fleurs, etc. Toutes ces prestations il faudrait les inclure dans le coût final et la taxe de crémation : elle change d’une commune à l’autre

En tout cas, le prix de crémation peut aussi varier selon le lieu de la crémation et la cérémonie.